Le printemps dernier, nous vous informions de l’état du dossier des problématiques sectorielles. Rappelons que selon l’entente de décembre 2016, à compter de l’exercice financier 2017-2018, une enveloppe équivalant à 1,5 % de la masse salariale de chacun des secteurs peut être consacrée à la mise en place de correctifs pour solutionner des problématiques sectorielles. Une enveloppe additionnelle équivalant à 2,0 % de la masse salariale sera également disponible à compter de l’exercice financier 2019-2020 aux mêmes fins.
Lors des négociations, le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) nous avait indiqué, avec insistance, que ces correctifs ne pourraient se solder par des augmentations salariales qui toucheraient l’ensemble des cadres. Pour certains, rencontrés lors des premières visites réalisées par notre président-directeur général lors de la tournée des collèges, vous vous souviendrez que celui-ci avait indiqué que peut-être le quart des cadres pourraient être touchés éventuellement. Pour d’autres, rencontrés plus tard au printemps, il parlait alors de la moitié des cadres... Ces informations émanaient de certaines communications directes ou indirectes avec le SCT. Nous avons donc travaillé très fort en juin pour documenter et justifier nos demandes en lien avec les problématiques sectorielles identifiées et priorisées au cours de la dernière année. Nous devions nous exécuter rapidement, car le SCT nous imposait, encore une fois, un calendrier très serré. Après avoir déposé le fruit de nos travaux à la fin du mois de juin, ce n’est que quatre mois plus tard que nous recevions enfin une réponse. Par la suite, nous avons été convoqués à une rencontre afin de recevoir une proposition du SCT par la voie du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Lors de cette rencontre, on nous a proposé une échelle salariale comportant des augmentations salariales de divers ordres... pour tous.
Vous avez bien lu. Non seulement ce qui était carrément impossible en décembre 2016 l’est soudainement devenu cet automne, mais en plus, ils nous ont fait travailler sous pression en juin dernier pour nous déposer une offre qui ne ressemble en rien à ce que nous avions proposé.
Quoi qu’il en soit, nous sommes d’accord avec le fait qu’il faut rehausser toutes les échelles salariales. Dès que le voile sera levé sur la confidentialité entourant cette proposition, nous vous en ferons part. Il est important tout de même de noter que les augmentations varient quand même considérablement d’une classe à l’autre et que nos échelles demeureront identiques à celles des commissions scolaires, puisqu’ils ont reçu la même proposition, le même jour.
En ce qui nous concerne, l’augmentation de la rémunération prendrait 3,12 % des 3,5 % disponibles (1,5 % en 2017 et 2,0 % en 2019). Il nous reste donc 0,38 % pour mettre en place d’autres correctifs. L’ACCQ privilégie l’établissement d’une prime de disponibilité pour les cadres de gérance et de coordination qui doivent, à la demande de la direction, exercer une telle disponibilité. Des discussions se poursuivent à cet effet.
Ce dossier pourrait connaître un dénouement à plus ou moins court terme. Nous envisageons de vous présenter les résultats comme nous l’avons fait l’année dernière, par visioconférence. Vous serez également appelés à vous prononcer sur le projet d’entente, le cas échéant.
10 novembre 2017
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