Le brown-out : lorsque la passion s’effrite…
Une nouvelle année qui débute, quelle belle occasion pour prendre un temps d’arrêt pour se questionner sur son indice de bonheur au travail. Pendant que les couloirs du cégep sont encore calmes, prenez le temps de dresser le bilan des derniers mois. Si vous sentez que le cœur y est moins depuis quelque temps, peut-être souffrez-vous de brown-out…
Le brown-out est un terme utilisé dans le domaine de l’électricité qui signifie une réduction volontaire ou involontaire de l’intensité pour éviter la surcharge. Dans le monde du travail, brown-out fait référence à une perte de sens et d’intérêt envers le travail. Il y a alors une diminution importante de la passion, de la motivation et de l’engagement. Plus fréquemment rencontré que le burnout, ce phénomène très rependu touche majoritairement les cadres.
Les causes du brown-out sont multiples. Le cadre peut voir sa charge de travail augmenter, mais sans que des projets stimulants y soient ajoutés. Par ailleurs, la limite entre vie professionnelle et vie privée peut être floue. L’absence d’équilibre entre ces deux sphères fait en sorte que la réussite de la première se fait parfois au détriment de la seconde. La technologie est également omniprésente dans notre vie. L’accessibilité à un ordinateur ou un téléphone intelligent nous garde constamment en contact avec le travail : soirées, fins de semaine et même durant les congés. Par ailleurs, des attentes mal définies de la part du supérieur immédiat ou un manque d’appréciation de ce dernier peuvent contribuer à l’apparition du brown-out.
Mal pernicieux, il est difficile de détecter le brown-out. De l’extérieur tout semble bien aller. Le cadre demeure fonctionnel, il connaît même du succès dans son travail et travaille parfois de longues heures, répond rapidement à ses courriels. Mais à l’intérieur, la personne se sent de plus en plus dépassée par la situation, noyée sous un imposant volume de tâches et de responsabilités. Il en découle une souffrance et un malaise profond pouvant mener jusqu’à la dépression.
Même si le brown-out n’est pas considéré comme une maladie en soi, ses effets peuvent être dévastateurs et doit donc être pris au sérieux. Diminution de l’estime de soi, détresse psychologique, perte du sentiment d’efficacité et détérioration de l’ambiance de travail. Les impacts se font ressentir autant au niveau professionnel que personnel.
Cela dit, le brown-out est heureusement un état réversible. Plusieurs solutions peuvent être envisagées avant de remettre en question sa carrière et quitter son emploi. Le remède le plus efficace demeure la communication afin d’exprimer le malaise ressenti. L’objectif est d’en arriver à discuter ouvertement de la situation pour dégager des pistes d’action. Identifiez ce qui est important pour vous, tant au niveau personnel que professionnel. Prenez un moment d’arrêt avec votre supérieur pour discuter de votre charge de travail, de la rétroaction que vous aimeriez recevoir de ce dernier. Communiquer votre besoin de relever de nouveaux défis stimulants afin de réanimer votre engagement et votre motivation.
Et surtout, n’hésitez pas à demander conseil. Confiez-vous à quelqu’un en qui vous avez confiance. L’ACCQ peut vous accompagner et vous aider à y voir plus clair. Notre équipe saura vous écouter et vous épauler dans ces moments plus difficiles. Repartez l’année 2019 avec la ferme intention d’être heureux et épanoui au travail.
Le brown-out est un terme utilisé dans le domaine de l’électricité qui signifie une réduction volontaire ou involontaire de l’intensité pour éviter la surcharge. Dans le monde du travail, brown-out fait référence à une perte de sens et d’intérêt envers le travail. Il y a alors une diminution importante de la passion, de la motivation et de l’engagement. Plus fréquemment rencontré que le burnout, ce phénomène très rependu touche majoritairement les cadres.
Les causes du brown-out sont multiples. Le cadre peut voir sa charge de travail augmenter, mais sans que des projets stimulants y soient ajoutés. Par ailleurs, la limite entre vie professionnelle et vie privée peut être floue. L’absence d’équilibre entre ces deux sphères fait en sorte que la réussite de la première se fait parfois au détriment de la seconde. La technologie est également omniprésente dans notre vie. L’accessibilité à un ordinateur ou un téléphone intelligent nous garde constamment en contact avec le travail : soirées, fins de semaine et même durant les congés. Par ailleurs, des attentes mal définies de la part du supérieur immédiat ou un manque d’appréciation de ce dernier peuvent contribuer à l’apparition du brown-out.
Mal pernicieux, il est difficile de détecter le brown-out. De l’extérieur tout semble bien aller. Le cadre demeure fonctionnel, il connaît même du succès dans son travail et travaille parfois de longues heures, répond rapidement à ses courriels. Mais à l’intérieur, la personne se sent de plus en plus dépassée par la situation, noyée sous un imposant volume de tâches et de responsabilités. Il en découle une souffrance et un malaise profond pouvant mener jusqu’à la dépression.
Même si le brown-out n’est pas considéré comme une maladie en soi, ses effets peuvent être dévastateurs et doit donc être pris au sérieux. Diminution de l’estime de soi, détresse psychologique, perte du sentiment d’efficacité et détérioration de l’ambiance de travail. Les impacts se font ressentir autant au niveau professionnel que personnel.
Cela dit, le brown-out est heureusement un état réversible. Plusieurs solutions peuvent être envisagées avant de remettre en question sa carrière et quitter son emploi. Le remède le plus efficace demeure la communication afin d’exprimer le malaise ressenti. L’objectif est d’en arriver à discuter ouvertement de la situation pour dégager des pistes d’action. Identifiez ce qui est important pour vous, tant au niveau personnel que professionnel. Prenez un moment d’arrêt avec votre supérieur pour discuter de votre charge de travail, de la rétroaction que vous aimeriez recevoir de ce dernier. Communiquer votre besoin de relever de nouveaux défis stimulants afin de réanimer votre engagement et votre motivation.
Et surtout, n’hésitez pas à demander conseil. Confiez-vous à quelqu’un en qui vous avez confiance. L’ACCQ peut vous accompagner et vous aider à y voir plus clair. Notre équipe saura vous écouter et vous épauler dans ces moments plus difficiles. Repartez l’année 2019 avec la ferme intention d’être heureux et épanoui au travail.